La Banque d’Agriculture et de Développement Rural (BADR), créée le 13 mars 1982, est une institution financière qui soutient activement le développement de son territoire et les projets de financement de l’agriculture, des industries agroalimentaires, de pêche et de l’aquaculture. S’étant lancée depuis 2021 dans la finance islamique avec une gamme de 14 produits conformes à la charia, la BADR vient d’enregistrer une performance remarquable en totalisant plus de 7,5 milliards de dinars d’épargne sur l’ensemble de ses guichets et agences dédiés à la finance islamique. Cette information a été révélée par les représentants de la banque lors d’une journée d’étude sur la finance islamique, organisée par ladite institution, le mardi 12 juillet 2022, dans la localité de TIZI-OUZOU. Prenant part à cette cérémonie, le Directeur central chargé de l’Audit charaïque de cette banque, Monsieur Toumi Djamel, a qualifié ‘’d’astronomique’’ ce niveau d’épargne. Il a par ailleurs affirmé qu’un total de 9 200 comptes ont été ouverts par les clients au niveau des agences et guichets de la finance islamique de la BADR, durant la même période. Il a également affirmé que l’institution prévoit élargir sa gamme de produits conformes à la charia en offrant de nouveaux services tels que, le crédit à la consommation et entend créer une banque islamique autonome de la banque mère. Ces chiffres impressionnants réalisés par les guichets et agences de la BADR sont la résultante de la mise en application de la stratégie d’extension de son activité dédiée à la finance islamique. Plus concrètement, cette stratégie prévoit selon les propos du secrétaire général de l’institution, Monsieur Rachid El Metnnani, relatés par le quotidien LA PATRIE NEWS dans sa parution du 20 juin 2021, « la couverture de l’ensemble des wilayas du pays, y compris, les nouvelles, d’ici la fin 2022 et aménager, selon les possibilités, une quinzaine (15) d’agences dédiées exclusivement à la finance islamique, durant cette même période ». Dans cette perspective, l’institution compte à ce jour, 46 guichets de finance islamique et trois agences dédiées exclusivement à ce produit (full-fledged), notamment dans les villes d’Alger, de Blida et de Relizane. Outre les questions de bilan et de perspectives, cette cérémonie a été l’occasion pour certains experts, dont le Cheikh Abou Abdessalam, Kamel Bouzidi et Said Bouizri, de donner des explications sur le fonctionnement de la finance islamique et d’établir une comparaison entre celle-ci et la finance conventionnelle.

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