Comme à son accoutumée depuis sa création en 2011 par le cabinet Edbiz International Advisors, le «12^th Global Islamic Finance Award 2022 », le 12^ème sommet mondial de la finance islamique, qui s’est tenu le 14 septembre dernier au Kempinski Palace Hôtel de Djibouti aura tenu toutes ses promesses.

L’Afrique a été à l’honneur lors de ce sommet. Les efforts du continent en matière de promotion de la finance islamique ayant été doublement récompensés. D’une part par la tenue de cette édition en terre africaine et, d’autre part, par le fait que le trophée le plus prestigieux, le Global Islamic Finance Leadership Award soit revenu à une personnalité du contient. Ce prix est octroyé chaque année à des institutions ou personnalités publiques extérieures au secteur des services financiers islamiques en récompense à leurs efforts et leur engagement en faveur du développement de ce secteur. Dans cette optique, M. Abiy Ahmed Ali, le premier ministre éthiopien, s’est vu décerné ce trophée. Cette distinction vient ainsi reconnaitre et conforter le leadership et le soutien constant du gouvernement éthiopien pour la promotion et le développement de la finance islamique dans le pays.

Co-organisé par la Banque Centrale de Djibouti (BCD), le sommet a mobilisé un nombre important de personnalités. Parmi elles, figurent le président de la république du pays hôte, des ministres, des ambassadeurs, des gouverneurs de Banques Centrales, les acteurs mondiaux de la finance islamique, etc.

Lors de la première moitié de la journée consacrée aux échanges sous forme de panels autour de thématiques liées à l’industrie de la finance islamique, différentes interventions ont enrichi les discussions constituées de deux sessions de haut niveau. Alors que l’une a porté sur la gouvernance, l’adoption de la technologie et l’innovation dans la banque et la finance islamiques, l’autre, a tourné sur la thématique de la finance sociale islamique et son rôle potentiel dans le développement économique de l’Afrique.

Dans cette veine, le professeur Humayon Dar, fondateur et Président de la GIFA, a d’abord fait un état des lieux de l’industrie de la finance islamique. Il a poursuivi que depuis quelques années la finance islamique sur l’échiquier international a enregistré une accélération significative de son encours. Selon lui, cette croissance ne devrait pas ralentir et devrait même soutenir le développement du secteur privé dans les années à venir.

La pénétration de la finance islamique étant encore très timide sur le continent africain qui détient seulement que 2% des actifs financiers de l’industrie, ce genre d’initiatives sur le continent pourraient considérablement contribuer à sa vulgarisation.

IFC NEWS